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La CGT écrit au DRFiP au sujet de l’expérimentation de la semaine en quatre jours

Bonjour,

Nous constatons que vous invitez les représentant·e·s des personnels au beau milieu des vacances scolaires, le 18 avril, pour aborder une question qui, à notre sens, n’a rien d’urgent : l’expérimentation de la semaine en quatre jours.

À la CGT, nous n’avons pas de permanents et sommes inclus dans les plannings des services où nous travaillons. Mais cela, nous avons bien compris que vous vous en moquez.

Plus grave, vous nous invitez à "débattre" de la question le 18 avril alors que les collègues du département viennent de nous informer que des sondages circulent dans la plupart des services depuis ce matin (celui dont nous avons eu communication est d’ailleurs foncièrement mal conçu). Une fois que les services auront voté, au vu d’une note de service DG suffisamment floue pour tromper le monde sur ses objectifs réels, nous vous demandons sur quoi va porter le "débat" que vous entendez instituer jeudi 18 avril ?

La note signée de notre directrice générale rappelle un principe sur lequel, elle et vous-même, vous asseyez allègrement. Mais, de tout cela, nous ne sommes que peu surpris.

(Je vous demande de vous engager dans cette démarche d’expérimentation, sur la base du principe directeur du volontariat des cadres et des agents, à l’appui d’un dialogue social constant et approfondi.)

Si l’on compare cette situation au temps que prend l’adoption d’un simple changement d’horaire variable dans un service de la DRFiP 31, nous ne sommes plus surpris, nous sommes furieux !

Comment peut-on se moquer des personnels et de leurs représentant·e·s sur une question qui aura tant d’incidence sur leur vie au travail, leur santé et leur vie personnelle (surtout en les informant aussi médiocrement).

Nous vous demandons par la présente de suspendre immédiatement les sondages en cours et de reprendre le cours du dialogue social "constant et approfondi" suggéré par Mme Amélie VERDIER, en commençant par le début, c’est à dire écouter l’avis des représentant·e·s des personnels (largement) élu·e·s, puis prendre, ensuite, l’avis des personnels en les éclairant sur tous les aspects de cette remise en cause radicale de leur vie au travail.

Salutations syndicales,

Rachel Tisné Brison et Jean-Marc Servel

Secrétaires de la section CGT Finances publiques 31

Article publié le 10 avril 2024.


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