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CSAL du 14 septembre 2023 : la déclaration liminaire des représentants et représentantes CGT des personnels de la DRFIP 31

Mais nous sommes opiniâtres. Nous ne vous laisserons pas casser la DGFiP
tranquillement.
Nous n’étions pas présents lors du CSAL du 4 juillet, nous n’interviendrons donc pas sur le
procès verbal de cette réunion.

Pour ce qui est du point 2, nous nageons en pleine science-fiction, objectif atteint, décidément ! Se remuer les méninges n’aura servi qu’à confirmer la volonté du gouvernement et de la DG, en tant que bras armé, de détruire notre administration. Démantèlement, perte de compétences et mal-être sont les vrais résultats d’une politique qui a trouvé des relais serviles dans les départements.
Donc on va dans le mur mais on va continuer à accélérer, dans le respect de la logique imperturbable d’un pouvoir dont le dogme est : moins de service public, moins de fonctionnaires et plus de libéralisme, de
précarité et de privatisations.

Au point n°3 (étude immobilière sur les sites de Toulouse et Balma), nous verrons qu’à partir d’un constat (implantations de services dans des conditions de travail et d’organisation améliorables, mitage de certains espaces, charges globales de fonctionnement élevées), la DRFiP a décidé de cette étude immobilière. L’objectif annoncé : l’optimisation de la performance immobilière et la rationalisation des coûts de
l’immobilier.
Notre analyse visera à montrer que si des économies sont possibles, cela ne doit pas se faire au détriment des agents et de leurs conditions de vie au travail.

Le point n°4 porte sur les « Indices administratifs fonctionnels » , concept issu d’un texte qui a été publié au journal officiel en plein mois d’août, et qui fleure bon les prémisses du RIFSEEP à la DGFiP et de l’inégalité de traitement sur le territoire.

Le point n°5 fait l’objet d’une fiche qui concentre tout ce qu’il ne faut pas faire quand on expose un sujet complexe à un auditoire qui ne maîtrise pas l’organisation antérieure, ni les missions : une flopée de sigles sans glossaire ( ce n’est pas faute de l’avoir demandé 250 fois) : MRPIE, PGD, CDPIE, SLD, SGAR, DIE, SLDR, DTC. Mais le rédacteur ou la rédactrice de la fiche a presque atteint le nirvana puisque le nouveau service créé est écrit en toutes lettres dans l’ultime phrase du document : « la direction de la valorisation de
l’immobilier et du patrimoine ». Magnifique !

Le point 6 expose le partenariat de la DRFiP avec Tisséo, qui, excusez du peu, avec le
renfort d’un agent de Tisséo formé en deux semaines, « devrait favoriser une grande efficacité en termes de recouvrement ». Cette affirmation est invérifiable vu que la fiche n’expose à aucun moment de données chiffrée sur cette mission mais nous ne désespérons pas qu’un membre de l’administration nous éclairera sur le sujet.

Le plan de mobilité employeur est examiné au point 7. Il vise à augmenter l’efficacité des déplacements liés à l’activité de l’entreprise, en particulier ceux de son personnel pour diminuer les gaz à effet de serre. La CGT a de nombreuses revendications à ce sujet, qu’elle vous exposera.

Le point 8 expose aux représentants des personnels comment le NRP peut être source de bonheur en créant des synergies entre les postes comptables qui se transfèrent des missions. C’est beau comme un opus de la collection Harlequin.

Concernant l’apprentissage (point n°9), nous eussions aimé que le document contînt ce que le titre annonçât. Mais, las, seulement dithyrambes et auto-satisfecit jalonnent la page et demie qu’il nous a été donné à étudier.
Pour terminer, vous n’aurez pas droit à nos huées comme Emmanuel Macron lors de la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de rugby mais, encore un CSAL avec aucun point à l’ordre du jour soumis au vote (sans compter le PV pour lequel vous n’avez pas d’autre choix que de l’y soumettre) et pour lesquels les documents sont, une fois de plus, d’une indigence intégrale.

Last but not least, à propos de « pouvoir d’achat », M. le président, nous aimerions revenir rapidement sur votre réponse (qui a nécessité une lettre de rappel) à notre message s’insurgeant du non-paiement de la prime « Mirail » au mois d’août, et, notamment, de la date tardive à laquelle il a été envoyé. Je vous cite : « Les collègues du CSRH ont fait le maximum. Ils avaient beaucoup de travaux à réaliser. Nous regrettons tous ce décalage, mais nous sommes tous conscients que chacun a fait de son mieux pendant cette période estivale ».
Nous voulions tout de même vous apporter ici la précision que des collègues de ce site ont, en ce même mois d’août, été prélevés de deux jours de grève. Vous n’avez donc pas menti, le CSRH a bien effectué « d’autres travaux ».
Tout cela nous renvoie à la relativité du temps chère à Einstein et votre réponse nous évoque la solitude du coureur de fond…

Article publié le 15 septembre 2023.


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