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Gel du point d’indice
Négociations indemnitaires au rabais
Suppressions d’emplois
Droits et garanties malmenés
Missions atomisées
Alors que le ministre de la Fonction publique a annoncé le gel du point d’indice pour 2024, le directeur général intérimaire Antoine Magnant vient de démontrer aux représentants nationaux des personnels que le changement, ce n’est toujours pas maintenant ! Remplaçant au pied levé de Jérôme Fournel, sorti sur « blessure » à la suite de sa négociation financière secrète lors du transfert au PSG de l’attaquant brésilien Neymar, celui-ci a été mandaté par le ministre Le Maire (le président du nouveau club de Jérôme Fournel - le mercato, c’est compliqué à suivre !) pour proposer une augmentation « à deux chiffres » de l’ACF exigée, a minima, par les OS début décembre (la proposition d’alors était une augmentation de 6 points d’ACF).
Vous avez dit mépris ?
Le gérant intérimaire de la DGFiP a proposé le « minimum syndical », concédant aux personnels la plus petite augmentation à deux chiffre possible, soit… 10 points d’ACF (sur deux années, 6 point en 2024 et 4 point en 2025 !), pour solde de tout compte, soit 547 euros bruts par an ou 1,50 euros par mois).
Dans le même temps où l’inflation dépasse encore les 4 %, où les loyers, les prix de l’immobilier et les taux d’intérêt sont au plus haut, où l’électricité vient d’augmenter de 10 %, l’essence repart à la hausse…, comment nos dirigeants peuvent-ils imaginer qu’une telle aumône suffira à compenser la perte colossale de « pouvoir d’achat » enregistrer depuis 2000 qui conduit à ce que nous travaillions actuellement gratuitement un jour par semaine ?
Dans un contexte où les profits des grandes entreprises n’ont jamais été aussi élevés, les aides aux entreprises plus florissantes que jamais, les dividendes distribués à leur sommet, comment continuer à accepter que les travailleurs de notre pays continuent à être autant méprisés et laissés pour compte. Les agriculteurs, les enseignants, les salariés du secteur privé et l’ensemble des fonctionnaires revendiquent tous la même chose : pouvoir vivre de leur travail !
Ouverture d’une vraie négociation indemnitaire et salariale
Augmentation générale des salaires, des pensions
et des minimas sociaux
Indexation des salaires sur les prix
Article publié le 13 février 2024.