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FS du 11 juillet 2024 - Retour sur l’observatoire interne de la DRFiP 31 : tant va la cruche à l’eau...

L’observatoire interne de la DGFiP a été publié nationalement et localement. Vous trouverez ces documents sur Ulysse national et local qui illustrent graphiquement les résultats de cette enquête.

Chacun·e aura pu constater la propagande locale par messagerie qui a été déployée pour obtenir des réponses à ce questionnaire. Malgré ces relances insistantes, seulement 45 % de réponses ont été recensées (en hausse de 7 points par rapport à la précédente enquête).

Nous regrettons que la composition par corps des réponses ne soit pas différenciée, car les questions posées amènent naturellement des réponses qui sont fonctions du rôle de chacun·e dans notre administration. Nous déplorons également que la DRFiP 31 ne nous ai pas communiqué un document d’analyse de ces résultats.

Deux diapositives ont particulièrement retenu notre attention, car elles sont révélatrices, d’une part du ressenti des collègues au travail et d’autre part, cela met l’accent sur l’incertitude affirmée par les collègues sur leur avenir au sein de la DGFiP.

Ainsi, 20 % des collègues se déclarent motivé·e·s , 9 % sont confiant·e·s, 6 % enthousiastes et 4 % heureuses ou heureux et l’inquiétude, la fatigue, le désabusement et la colère sont bien plus forts à la DGFiP que dans l’ensemble de la Fonction publique d’État. Les suppressions massives d’emplois (35 000 en 22 ans) et la désintégration du réseau de la DGFiP, la détérioration des conditions de travail au quotidien ne sont sans aucun doute pas étrangères à ces réponses, la sourde oreille aux revendications non plus.

Y avait-il besoin d’un observatoire pour arriver à ces conclusions ?

Une autre diapositive révèle que seulement 47 % agent·e·s de la DRFiP 31 sont satisfait·e·s de leur charge de travail (contre 60 % dans la fonction publique d’État ). Ces chiffres doivent amener la DRFiP à s’interroger sur la santé des agent·e·s dans le département. Cela doit aussi constituer un signal d’alerte sur le management en vigueur (que nous avons déjà qualifié de « faiblement contrôlé ») dans les services de Haute-Garonne. Les agents ne doivent pas continuer à être les victimes des suppressions d’emplois, qui induisent une pression de plus en plus intense sur les plannings des services, notamment ceux en contact avec le public mais pas seulement. Les dysfonctionnements de nos applications informatiques (on en parle, par exemple, de l’application remplaçante de Chorus appelée S4Hana ?), les missions qui s’ajoutent au fil des mois à notre activité DGFiP (chèque énergie, fonds de solidarité…), les restructurations permanentes, la « plateformisation » (SAPF, antenne SIE, CC pro et part, associés à la baisse constante des effectifs, conduisent aux risques psychosociaux et, sans surprise, aux résultats de l’observatoire...

Ce n’est pas en achetant un thermomètre neuf qu’on fera baisser la fièvre...

La question centrale est : le constat est là, quelles sont les solutions de la DGFiP et de la DRFiP pour y répondre ? Ce n’est sûrement pas en supprimant le CHSCT, les CAP, en poursuivant la destruction du réseau, de l’accueil et des missions que les collègues vont retrouver du sens à leur travail, de la motivation, de l’enthousiasme…

La CGT invite tous les collègues qui ne se résignent pas à laisser faire ou accompagner cette liquidation à se syndiquer et/ou à s’abonner à la réception de nos informations locales, par simple mail à cgt.drfip31@gdfip.finances.gouv.fr. Elle se tient à la disposition de l’ensemble des services pour établir au plus vite des cahiers de doléances pour aller rencontrer nos députés locaux et leur donner mandat pour porter à l’Assemblée les revendications sur notre service public, pour les usagers et les personnels.

Article publié le 19 juillet 2024.


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