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L’ensemble des textes publiés sont extraits de la réponse envoyée par le préfet aux représentants des personnels suite à la réunion en préfecture du 5 avril demandée par les camarades CGT des différentes administrations concernées par le déménagement à la Cité. Les réponses apportées sont bien en deçà des revendications portées par les personnels. (en lien dans un précédent article). Cette publication a donc vocation à informer les personnels et non à valider des propositions régressives en termes de conditions de travail.
Le projet immobilier
Sur proposition du préfet de la Haute-Garonne, le ministre de l’action et des comptes publics a validé, en juillet 2019, une enveloppe globale de près de 90 millions d’euros pour mener à bien le projet de réalisation d’une nouvelle cité administrative à Toulouse ;
La nouvelle cité prévoit d’accueillir des agents de directions régionales (DRFIP en partie, DREAL,
DRAAF, DREETS), de directions départementales interministérielles (DDT, DDETS, DDPP, une
antenne du SGCD) ou encore des opérateurs/directions/services/antennes de l’OFB, du ministère de
l’économie (SG - BIMO - DNID) et du ministère de la justice (DIR SG Sud).
Droit à construire de 17m2 de SUB surface utile brute par poste de travail comprenant les espaces des directions (bureaux, salles de réunions, ateliers, salles de pauses, circulations) ainsi que les espaces communs, accueil, salles de réunions partagées, restaurant inter-administration, espace crèche, pôle associatif, pôle syndical, pôle médico-social, locaux de la gouvernance et d’exploitation.
Pensée comme « un village des services de l’Etat », la cité sera organisée autour d’espaces communs, partagés par tous et pour tous. La cité disposera d’un accueil principal situé dans le hall historique, directement accessible pour le public. De part et d’autre de celui-ci, deux zones d’accueil « métiers » sont proposées, l’une pour les besoins de la DRFIP, la seconde pour les besoins du service de renseignement et droit du travail de la DDETS. Dans cette dernière zone se trouveront également deux « box » d’entretien pour répondre aux besoins exprimés par certaines directions de pouvoir assurer des permanences d’accueil du
public.
Le restaurant inter-administration et la cafétéria
La cité administrative sera dotée d’un restaurant administratif et d’une cafétéria. Le projet immobilier est conçu pour pouvoir préparer, distribuer et permettre le déjeuner de 800 convives (50 % des agents sur la base d’une cité prévue pour 1600 postes de travail). Ce ratio, retenu pour dimensionner les installations, est supérieur à celui communément utilisé dans des situations comparables et représente 30 à 35 % des effectifs qui déjeunent dans un restaurant administratif. Le projet a été élaboré en associant les représentants de l’action sociale interministérielle, les gestionnaires de l’actuel restaurant et les services de la DDPP. Le dossier technique et économique a été présenté en CIAS et devant la DGFAP qui, sans réserve, a donné son accord et alloué le financement associé.
Par rapport à l’actuel restaurant, les conditions de travail sont considérablement améliorées pour le personnel, avec l’ensemble des locaux techniques (stockage, préparation, cuisson, distribution et gestion) qui se trouvent sur un même niveau (aujourd’hui une partie est en sous-sol) et, en grande partie, bénéficiant d’apport de lumière naturelle. La salle de restauration a une surface inférieure à celle actuelle pour rester dans le droit à construire accordé au projet. Elle offre, sur 360 m², une capacité maximale de 300 places assises.
Les éléments de confort thermique, acoustique, visuel
EXTRAIT/ l’été, un système de rafraîchissement permet de diffuser, dans chacun des locaux, de l’air refroidi après passage dans un circuit de traitement d’air, notamment une centrale d’eau glacée. On ne parle pas de climatisation dont le terme est réservé à la capacité d’un système à souffler un air à une température décidée quelle que soit la température de l’air extérieur. Une modélisation a été demandée dans le cadre des études de simulation énergétique dynamique afin de tester le dispositif. Avec des entrants de températures extérieures données par les études du GIEC 2040, scénario 1b des accords de Paris, durant les périodes d’été les plus chaudes, seuls quelques bureaux les plus exposés affichent des températures maximales de 30,4 °, sans aucune protection solaire activée. Avec des volets roulants fermés à 50 %, la température descend à 28,6° ; avec des volets fermés à 70 %, cette même température descend à 27,7° ;
le confort acoustique répond à des objectifs contractuels de performances élevés. Ainsi, les cloisons auront un affaiblissement acoustique différent entre bureaux, entre bureaux et salles de réunions, entre bureau et salle de convivialité, entre bureaux et circulations. Ce confort est également assuré par le choix des revêtements de sols, des matériaux de plafonds et par l’ajout, dans certains espaces, de dalles minérales acoustiques sur les murs ;
pour assurer un confort visuel optimal, tous les bureaux sont positionnés pour avoir un accès à la lumière directe ; certains locaux non occupés en permanence peuvent être en second jour.
Mobilités, accès, stationnement
Le projet ne prévoit pas de places de stationnement pour les véhicules personnels des agents (hors
places réglementaires pour les personnes à mobilité réduite).
Plusieurs pistes de réflexions sont engagées, afin d’accentuer le report modal vers les transports collectifs et favoriser l’intermodalité, développer l’usage des modes actifs, favoriser le covoiturage et limiter les besoins en déplacements.
C’est également dans le cadre de ce groupe de travail qu’une étude de marchabilité in situ a été menée, en présence de représentants de la collectivité, de la DDT, afin d’améliorer le cheminement entre la sortie du métro Jolimont et l’entrée principale de la cité, place Emile Blouin.
Article publié le 10 mai 2024.